L’INCLUSION, ÇA ÉVOQUE QUOI POUR VOUS ?

« Les décisions seraient ainsi prises avec elles et non plus pour elles »

Grégoire Droz-dit-Busset, 19 ans, co-responsable de la commission jeunesse et prévention et membre du conseil de fondation de forom écoute, organisation faîtière romande dont l’objectif est de soutenir et défendre les intérêts des personnes malentendantes et devenues sourdes.

« Je ne pense pas que l’inclusion pourra supplanter l’intégration car notre société veut « normaliser » ceux qui ne le sont pas, mais, des efforts ont déjà été faits.
Durant ma scolarité, mes professeurs ont porté un micro-cravate afin que je puisse bien les comprendre durant les cours. Durant mon apprentissage, j’ai tout de suite fait part des difficultés potentielles auxquelles je pouvais faire face (téléphone, contact clientèle, contact avec les collègues, …) et une belle collaboration a été faite entre ma formatrice, mes collègues et moi-même afin que les difficultés soient moindres et que je puisse évoluer dans les meilleures conditions. Voilà deux exemples à petite échelle d’inclusion.
À grande échelle, lors de prises de décisions politiques concernant des aspects dans lesquels les personnes handicapées sont directement impliquées, nos politiciens devraient s’entretenir directement avec celles-ci afin de comprendre leurs attentes et leurs besoins. Les décisions seraient ainsi prises avec elles et non plus pour elles. Ainsi la convention relative aux droits des personnes handicapées à laquelle la Suisse a adhéré le 15 avril 2014 serait pleinement respectée ».